Je vous parle souvent de Facebook, on ne va pas se mentir, c'est parce que je maîtrise mieux cet outil que d'autres. Cela dit, on m'a demandé de travailler sur Twitter il y a peu, et à force de passer des heures dessus, non seulement j'y découvre quelques subtilités mais également quelques curiosités (voir le post sur les #FF)

Du coup, je vois plein d'applications et d'informations passer, parfois on m'en envoie, et là, c'est tombé sur ElyseeTweet. Une application lancée à l’occasion de la campagne présidentielle 2012 par Ebuzzing pour prendre le pouls de la campagne sur Twitter.

(Je vous retranscris l'info telle qu'on me l'a présentée)

J'émets quelques doutes quant à leur analyse des contenus sur Facebook automatisé par algorithmes, c'est théoriquement interdit et assez surveillé, mais bon, du côté de Twitter, c'est permis et ça fonctionne, la preuve à retrouver sur http://presidentielle2012.labs.ebuzzing.fr.

Voici deux fois cette semaine que l'on me demande comment partager un lien de manière propre, j'entends pas simplement l'URL qui n'est pas très accrocheuse. J''en déduis qu'une petite explication n'est pas aussi vaine que je le pensais.

Confirmés, passez donc votre chemin, ceci est un message spécial grand débutant sur Facebook, mais il faut bien démarrer par un bout. Je vais  tenter d'expliquer point par point la marche à suivre, n'hésitez pas à me laisser un petit commentaire s'il reste une zone obscure.

1.  Ouvrez la page du lien que vous souhaitez partager et copiez son adresse
2.  Rendez-vous sur votre mur ou votre page Facebook de manière à ce qu'il s'ouvre dans un nouvel onglet (clic droit "ouvrir le lien dans un nouvel onglet")
3.  Collez l'adresse à partager dans votre zone de statut (là où vous dites ce que vous pensez) sur votre profil Facebook
4. À ce moment là, Facebook va lui même rechercher les informations de la page et vous afficher un titre, une description et un visuel.
5. Pour le visuel : vous allez parfois avoir le choix entre plusieurs visuels, vous pourrez faire votre choix avec les petites flèches en dessous de la description
6. Pour le titre et la description : un simple clic sur chacune de ces zones vous permet d'en modifier le contenu (texte)
7. Vous pouvez alors effacer l'adresse que vous aviez copiée au départ pour la remplacer par une petite phrase de votre choix
8. 7- Il ne vous reste plus qu'à publier en choisissant la portée ("Public", "Restreint", "Personnalisé"...) de la diffusion.

Rien de bien sorcier en somme !

CNN veut plus de publicité sur ses produits en ligne. Soit. Mais pour ce faire, la chaîne américaine devait convaincre les annonceurs des avantages pour une marque d'être présente sur un contenu à forte valeur interactive, et c'est là que les réseaux sociaux entrent en jeu.

Afin de mieux comprendre la logique d'usage des internautes en matière de réseaux sociaux, et de mieux la faire comprendre aux annonceurs, CNN a publié une étude très complète intitulée "The Power of News and Recommendation (#Pownar)", dont Gilles Bruno se fait écho sur le site de l'Observatoire des Médias.

En exclusivité, il a eu l'autorisation de publier certains éléments de la présentation de l'étude à laquelle il a assisté et il nous les commente sur http://www.observatoiredesmedias.com/2010/11/24/the-power-of-news-and-recommendation-cnn-veut-plus-de-pub-sur-son-site-pownar.

Un dossier publié en novembre 2010 riche en statistiques et en informations, où l'on apprend par exemple qu’en moyenne, un utilisateur partage 13 liens par semaine, en reçoit 26 et en lit 14. De quoi sortir sa casquette marketing pour la poser sur sa plume d'éditorialiste...

Ça y est ! Je suis entrée d'un clic ému dans le cercle des Google + (faudra d'ailleurs leur trouver un nom, ça sera utile, mais passons). C'est beau, ça sent le propre, on y est un peu perdu et en même temps ça ressemble à ce que l'on connait...

Alors bon, difficile de le décrire ici, d'autant que pour le moment ça ressemble surtout à un Facebook bien fichu mais un peu vide... en moins bleu. Toujours est-il que l'on sent bien que Google a soigné sa copie.

J'aime :

Il a planché sur tout les petits défaut de Facebook pour les gommer :

• Exit la touche entrée qui valide les posts à l'insu de son plein gré
• Possibilité de corriger les posts après publication
• Possibilité de séparer ses amis de ses collègues par systèmes de cercles (comme des filtres Facebook en fait, on peut tagger un contact dans plusieurs cercles)

Il a même travaillé sur de nouveaux aspects :

• Vidéos-bulle : un chat vidéo on l'on peut retrouver jusqu'à 10 personnes
• Déclic : une sélection de contenus triés par thèmes (entre le RSS et le tweet)
• Possibilité de choisir si l'on souhaite que ses posts soient partager ou non
• Interface didactique avec des petits messages qui vous indique quoi faire, comment faire ou comment faire mieux

J'aime moins (ou j'ai pas encore trouvé le truc...):

• Mais quel labyrinthe ! Et dire que Facebook nous faisait le même effet au début !
• Les posts sur le mur d'accueil qui ne sont pas classés chronologiquement mais par pertinence selon Google (Hum.)
• Obligation de spécifier avant chaque post avec qui on veut le partager (paramétrage du partage par défaut, si quelqu'un l'a, n'hésitez pas!)
• Pas d'url friendly pour accéder facilement à un profil(mais ça ne saurait tarder)
• Toute personne qui veut vous "ajouter à ses cercles" peut le faire (comme un Twitter ouvert), ce dont je ne suis pas fan.
• Heu faudra penser à peupler la sphère parce qu'un réseau vide c'est...vide.

Bref, c'est plein de découverte tout ça, c'est aussi l'attrait du neuf, mais après avoir passé une soirée à glisser de Facebook à Google +, nul doute que les internautes devront choisir in fine, parce que si c'est pour dire les mêmes choses aux mêmes personnes, le doublon va vite manquer d'intérêt....

Je ne suis pas venue vous dire tout ça les mains vides, aux heureux membres du club G et aux futurs, voici un petit guide (en anglais) d'usage et de raccourcis à mettre en place sur Google+ : http://webtrickz.com/20-google-tips-to-enhance-your-google-plus-experience/

Il est là, le Google + supposé détrôner le big boss Facebook. il est est là, tout le monde en parle, très peu l'on testé en vérité.

Donc plutôt que de vous parler de ce que je ne connais pas, je vous renvoie à deux articles qui décrivent, après une semaine de test de la version betâ, les premières impressions, les fonctionnalités intéressantes, les bugs et autres boulettes du bazar.

• Test : Google+, une semaine après, par Marie-Catherine Beuth le 5 juillet 2011 sur un des blogs du Figaro.fr (http://blog.lefigaro.fr/medias/2011/07/test-google-une-semaine-apres.html)
• Google+ est-il un Facebook+ ?, sur le blog du Nouvel Obs (http://leplus.nouvelobs.com/contribution/165990;google-est-il-un-facebook.html)